[…]
et voici que tu vois, au-delà de ce que voient les hommes
tous les Tropiques :
voici des makis parés comme des mariés ;
leurs quatre mains sont chargées de régime de bananes
et chargées de fleurs jamais vues par ceux qui ne sont pas des gens de la forêt,
et, parmi leur voix heureuse de se baigner au soleil,
voici tout le tumulte des cascades.
[…]

« Presque-Songes », poème n°6. 1934
— Jean-Joseph Rabearivelo (1901-1937)